Le rôle crucial des DSI et RSSI dans la transformation numérique sécurisée
Découvrez à travers cet article, le rôle crucial des DSI et RSSI dans la transformation numérique sécurisée
En 2025, les cybermenaces se multiplient, gagnent en sophistication et deviennent plus difficiles à anticiper. La pression s'intensifie sur les entreprises, d’autant plus que les réglementations s’intensifient avec l’entrée en vigueur de la directive NIS2, du Cyber Resilience Act et de l’AI Act. Parallèlement, l’informatique quantique devient une réalité imminente, poussant les entreprises à revoir leurs fondations cryptographiques. Dans ce contexte, les anciens modèles de sécurité ne suffisent plus. Les organisations doivent repenser leur gouvernance cyber de fond en comble.
C’est alors que le binôme RSSI–DSI devient indispensable. Véritables pivots entre technologie, conformité et stratégie métier, ces deux fonctions s’imposent comme des leviers essentiels de performance, de résilience et de souveraineté numérique. Cet article fait écho au Livre Blanc 2025 d’ERCOM, qui explore les grands axes de transformation à anticiper pour renforcer la sécurité numérique des organisations.
1. Pourquoi RSSI et DSI sont-ils devenus incontournables pour piloter la sécurité et la transformation numérique ?
Historiquement perçus comme des rôles techniques, le RSSI et le DSI ont vu leur mission s’élargir au niveau stratégique. Le RSSI est aujourd’hui un pilote du risque cyber, garant de la conformité réglementaire et en charge de promouvoir une culture de sécurité partagée dans l’entreprise. Il n’est plus simplement celui qui bloque ou surveille : il anticipe, structure et guide la réponse à l’évolution des menaces.
De son côté, le DSI n’est plus seulement gestionnaire d’infrastructures. Il est devenu un acteur central de la transformation digitale, chargé d’intégrer de nouvelles solutions tout en assurant la résilience, l’innovation et la souveraineté des systèmes.
Il veille à ce que chaque projet technologique soit aligné avec les exigences de sécurité et de performance. Ensemble, RSSI et DSI participent désormais aux comités de direction, influencent les décisions d’investissement et orchestrent l’intégration de l’IA, du modèle Zero Trust ou encore de la cryptographie post-quantique dans les écosystèmes numériques de l’entreprise.
2. Quelles sont les priorités concrètes pour les RSSI et DSI face aux menaces actuelles ?
En termes d’IA et la cybersécurité, le RSSI a pour rôle d’encadrer l’usage des modèles internes ou externes, de fixer des règles claires et de surveiller les risques liés aux fuites ou manipulations de données. Le DSI, lui, garantit que les déploiements d’outils IA se font dans un cadre sécurisé, éthique et conforme aux exigences réglementaires. Pour aller plus loin, Thales met également à disposition son expertise en IA de confiance, portée par l’équipe cortAIx, afin d’accompagner les entreprises dans la sécurisation et la conformité de leurs projets IA.
En matière de Zero Trust, le RSSI élabore des politiques d’accès fondées sur le moindre privilège et la vérification continue. Le DSI s’assure de leur mise en œuvre technique (MFA, segmentation, surveillance des accès) au sein d’architectures parfois complexes, hybrides et interconnectées.
Concernant la cryptographie post-quantique, le RSSI évalue les systèmes vulnérables à une rupture cryptographique et priorise les actifs à protéger. Le DSI pilote l’intégration de nouveaux standards en adoptant une approche hybride et progressive, pour préparer l’entreprise aux futures exigences sans rupture opérationnelle.
Enfin, sur la cyber-résilience proactive, le RSSI conçoit des plans de réponse aux incidents, structure les Plans de Reprise d’Activité et Plans de Continuité d’Activité (PRA/PCA) et anime les exercices de crise. Le DSI garantit, quant à lui, la capacité technique de redémarrer les services critiques, d’automatiser certaines réponses et de maintenir la continuité, même en cas d’attaque majeure.
Ces priorités stratégiques ne sont qu'une partie des défis que doivent relever les RSSI et DSI en 2025. Pour approfondir l’analyse, découvrir des recommandations concrètes, et comprendre comment intégrer des solutions souveraines dans votre stratégie de cybersécurité, nous vous invitons à consulter notre Livre Blanc RSSI & DSI : Une alliance stratégique pour une cybersécurité renforcée.

3. Comment RSSI et DSI peuvent-ils devenir les garants de la confiance numérique ?
En 2025, le RSSI et le DSI ne peuvent plus évoluer chacun de leur côté. Leur complémentarité doit se traduire par une coopération permanente, au service d’une cybersécurité intégrée aux projets métiers, alignée avec la stratégie d’entreprise et tournée vers l’agilité.
Ensemble, ils construisent une gouvernance de la cybersécurité qui ne se limite pas à réagir, mais qui anticipe, structure et responsabilise. Ils participent activement à l’élévation du niveau de maturité cyber, au sein de leur entreprise comme dans leur écosystème. Au-delà des projets techniques, ils contribuent à poser les bases d’une véritable confiance numérique, indispensable à la transformation fondamentale des organisations et à la souveraineté des données.
Le RSSI et le DSI incarnent aujourd’hui un duo stratégique incontournable face à la complexité croissante des menaces numériques. Leur rôle dépasse désormais la gestion opérationnelle : ils deviennent les garants de la résilience, de la conformité et de l’innovation sécurisée. En restant en veille, en s’adaptant en continu et en diffusant une culture de la sécurité, ils préparent l’entreprise aux défis de demain. Une cybersécurité forte, proactive et partagée commence toujours par leur alliance.